« Les maîtres attribuent souvent à leur chien de la jalousie ou la volonté de se venger.

Ces deux activités mentales sont très compliquées : elles demandent d’avoir une capacité d’abstraction permettant d’imaginer la pensée, les sentiments des autres et comment une action peut les modifier.

Chez l’humain, ces élaborations abstraites ont leur siège dans le lobe frontal du cortex, partie très peu développée chez le chien.

Il n’y a donc pas de jalousie ni de vengeance chez le chien, mais des actions en rapport avec la hiérarchie ou l’anxiété que les humains attribuent à des sentiments familiers pour eux. »

Claude Béata, La Psychologie du chien, éditions Odile Jacob poches, ISBN : 978-2-7381-2116-5